Photo: Thomas Gravanis

Que de changements peuvent se produire en une dizaine d’années! Avec l’arrivée du musée de l’Acropole et du chemin pédestre qui relie les monuments antiques, ce quartier est devenu l’un des lieux les plus en vogue d’Athènes.

Des mythes et des monuments

Photo: Thomas Gravanis

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La rue piétonne Dionysiou Areopagitou

La colline de l’Aréopage

Photo: Thomas Gravanis

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La colline de Philopappos

Philopappos, ou la Colline des Muses, est l’un des trois sommets boisés en face de l’Acropole qui jouaient un rôle important dans l’Antiquité. L’Assemblée des citoyens se réunissait sur la Pnyx ; quant à la troisième colline, elle était connue pour son sanctuaire consacré aux nymphes. Ces collines vertes couvraient une surface totale d’environ 73 hectares. Le chemin de pierre qui serpente dans la vallée peu profonde entre ces collines offre une vue magnifique. Les fouilles menées en cet endroit ont permis de découvrir la route de Koilè, qui était, dans l’Antiquité, la route principale pour le transport de marchandises entre Athènes et le port du Pirée. Si vous faites attention, vous pourrez voir les traces laissées par les chariots sur la pierre – un magnifique contraste avec l’équipement urbain artistique et les sentiers ingénieux imaginés par l’architecte grec Dimitris Pikionis dans les années 1950. 

Ilias Lalaounis Jewellery Museum

Un musée parfait pour ceux qui préfèrent que leurs leçons d’histoire brillent. Dans un superbe bâtiment qui servait autrefois d’atelier à Ilias Lalaounis, joailler de renom, ce musée raconte l’histoire de l’orfèvrerie à travers les âges. Les collections scintillantes s’inspirent de motifs et d’artéfacts de l’Âge de pierre, de la civilisation minoenne et de l’époque byzantine, jusqu’au XXe siècle. Les objets les plus remarquables sont les impressionnantes pièces en or présentées, presque comme des armures, sur des mannequins de taille humaine : d’immenses plaques circulaires avec des disques d’or et un épais serpent enroulé du cou à la poitrine. Mais c’est dans le foyer que vous trouverez la pièce la plus rare du musée : un atelier d’artistes parfaitement fonctionnel, où des orfèvres en résidence travaillent en suivant les techniques traditionnelles, y compris celles de Lalaounis dans les domaines du martelage, du tissage, de la « broderie » en filigrane et de la granulation.

“Un musée parfait pour ceux qui préfèrent que leurs leçons d’histoire brillent.”

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La rue piétonne Drakou