Romance Street

Le confinement mondial dû à la pandémie et l'atmosphère tendue qui règne dans les rues vidées ont débouché sur un geyser créatif pour les artistes. 

Pour échapper à leurs pensées et à leurs rêves enfiévrés, 33 artistes grecs et étrangers ont erré dans une Athènes sans habitants, sur les chemins antiques du Mont Lycabette, de l'Agora Romaine et de la poétique Anafiotika, magnifiquement abandonnés par les passants.

Les fruits de leurs promenades urbaines sont visibles dans "Romance Street", une nouvelle exposition peu sentimentale, conçue et organisée par Maria Marangou, au centre culturel Technopolis, sur le site de l'ancienne usine à gaz dans le quartier urbain de Gazi.  

Abordant le "présent de notre passé, sans nostalgie", les artistes ont manipulé les matériaux qui les entourent : terre, laine, roseaux, tissus, marbre, paille, fils et aiguilles, métiers à tisser. Pendant 25 siècles, les plus anciennes routes, ruelles et passages d'Athènes (comme la rue Panathinaion, Tripodon, Leokori, Dipylou) ont supporté la circulation des citoyens et des esclaves, des animaux et des chariots transportant de la nourriture, des vêtements et les produits du commerce destinés à la mer, des touristes et des classiques. 

Les défis de notre époque actuelle ont été à l’origine de cet appétit artistique, à l’écoute de ces rues anciennes et de ce désir de se rapprocher de ce que nous appelons la mémoire collective du groupe, le mythe d'origine qui se transmet à travers les généalogies.

*Les mesures de santé et de sécurité de Covid-19 sont strictement appliquées dans toutes les zones de Technopolis.